Un Air classique, du recueil Le Chat et moi
Le 25 juillet 2011,
Un Air classique
Le ciel pleurait,
Et j'écoutais sa douce musique,
Le temps coulait sur un air classique
Comme des éclairs les notes foudroyaient.
Il avait attendu le soleil toute la journée
En vain, l'arrogant soleil ne s'était pas montré
En vain, la lumière était restée cachée
En vain, la pluie s'était démasquée
Lentement mais sûrement elle avait envahi l'atmosphère
Rempli d'eau tout l'air
Elle s'était infiltrée partout
Avait pris possession de tout
Le ciel trop triste n'avait pas remarqué
Que son royaume disparaissait
Plus tard les étoiles restèrent éteintes
Le ciel d'un air morose regarda leur empreinte
Et la lune refusa de se montrer
Dans l'obscurité le ciel aurait voulu s'éteindre
Il ne pouvait que feindre
Seul face au monde qui le regardait
Il était prisonnier de lui-même, prisonnier du monde entier
Le ciel pleurait
Et j'entendais sa douce musique
Cet air inévitable à mes oreilles, un air classique
Les notes foudroyaient de plus en plus près
Un la, un si, un la, un sol, un re
Un la, un si, un la, un sol, un re
La, si, la, sol, re
La, si, la, sol, re
Le ciel pleurait
Et sa douce musique persistait
Cet air classique qui ne fait que se répéter
Dont les notes finiront par me foudroyer.
Priscilla
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