J’espère, Rêves d'automne du recueil Les Bourgeons d'automne
Le 12 avril 2003,
J’espère
Toute de noir vêtu
Je l’ai rêvé sans fois
Encore tant attendue ;
De sa hache de délivrance, elle m’envoya
Brûler au paradis
Ou fleurir en enfer
Le mélange des termes exprime ma misère
Terre, enfer, ou paradis
Je ne trouve pas ma place
Et j’ai beau prié, mon cœur reste de glace
Ange ou diablotin
Personne n’en sait rien
Aussi visible que l’air
Trop de monde sur Terre
Vivre plus je n’espère.
L’ange de la mort
Je l’ai rêvé cent fois
Me délivrant de ce corps
Qui n’est déjà plus moi
En ce coup de hache
Elle me dit : « Il faut que tu saches
Ni Dieu, ni Satan ne veulent de ton âme
Tu seras renvoyée pour tout recommencer et resteras femme »
Et je m’écriai : « Mais où est donc ma place ? »
Ouvrant les yeux, je vis que même la mort laissait mon cœur de glace
Ange ou diablotin
Je n’en étais rien
Toujours aussi visible que l’air
Encore seule sur Terre
Vivre était ma misère.
Priscilla
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