Les Mots chantant

Le 11 juin 1998,

Goupil et Ysengrin

            Ce jour là, Goupil avait grande faim,

Comme nourriture du poisson

Mais pour Goupil l’eau est un véritable poison !

Comment faire pour manger sans mourir demain ?

Pas question de pêcher

Il pourrait en perdre ses moyens

La glace le retiendrait prisonnier

Soudain lui vint

Une idée

Goupil pensait à Yssengrin

Et quand on parle du loup, le loup est là !

Alors Goupil s’exclama :

Bonjour cher

Compère

Comment allez-vous, je parie que cela fait des mois

Que vous rêviez de manger quelques sardines bien fraîchement pêchées dans ce lac là !

Et Yssengrin s’étonna :

Oh ! vous êtes très fort mais, pas plus que moi

Vous ne croyez pas ?

Une seule question se pose à moi

Comment pêcher

Cette sardine qui est là bas

Dans ce lac gelé ?

Goupil prit son air de malin

Qui ne comprenait rien :

Cela m’étonne de vous

Vous êtes si supérieur à nous !

De ne pas avoir trouvé

Cette simplicité !

Et ce vieux Yssengrin qui croyait à toutes ces farces

Répondit comme une tarte :

Bien sûr j’y avais pensé

Mais il est bien évident que je n’avais osé

Vous le proposer

Notre rusé se mit à ordonner :

Commençons par faire un trou dans la glace et laissez y tomber

Votre queue une fois que j’aurais attachée

Un morceau

De ficelle dans l’eau

Pauvre Yssengrin, sa supériorité le perdra,

Jusqu’aux os il gela

Yssengrin réussit à pêcher quelques sardines pour ce rusé de Goupil

Qui finit par lui dire :

Merci monsieur pour ce délicieux repas

Quel dommage que vous n’ayez pas

Pu goûter

Ce délicieux met

Il est tant que je vous laisse, à bientôt

Ne bougez pas trop

Yssengrin resta prisonnier de la glace.

La morale de cette histoire

C’est qu’il faut bien croire

Que la supériorité n’est pas de ce monde

Mais que la ruse est acceptée de tout le monde.

Priscilla