Les Mots chantant

Les Mots chantant

Respirer, Quelques Bourgeons fanés du recueil Les Bourgeons d'automne

Le 6 décembre 2002,

 

Respirer

 

Ma solitude m’arrachait peu à peu

A ce monde sordide, et en fermant les yeux

Je m’évadais au loin sur une île immortelle

De beauté sensuelle et de repos éternel

Où je ne me plaignais plus de ma solitude

Car tout n’était que plénitude.

Je me reposais enfin

Et je ne me souciais plus de rien

Mon cœur ne souffrait plus

De cette mort qui l’avait mis à nu

Enfin l’amour me prenait la main

Il me comprenait, ne me demandait rien

Il m’aimait tout simplement

Il était charmant

Des larmes coulaient de mes yeux

Et pour une fois

C’était des larmes de joies

Le bonheur n’était plus qu’un vœu

Comprenant que ce n’était qu’un rêve

Je m’écriais : « que j’en crève ! »

Et je courus vomir sur le papier

Ma mort, qui même elle, était inanimée.

 

Priscilla



19/06/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 14 autres membres