On attend, Quelques Bourgeons fanés du recueil Les Bourgeons d'automne
Le 05 avril 2007,
On attend
Un jeune enfant errait dans les rues
Le cœur triste et le pied nu
Des haillons pour le réconforter
Car le dieu des Hommes l’avait mis, totalement esseulé,
Sur une terre sans nom
Il était comme en prison
Son cœur en poche, il se nourrit d’amour
Car les poches vides, il ne peut qu’espérer
On ne le remarque pas, on préfère l’éviter
Aux larmes de ses yeux, on se rend sourd
Aux pleurs de ses lèvres, on ferme les yeux
Et on attend qu’agisse un dieu
Ce jeune enfant erre toujours dans les rues
Le cœur triste et le pied nu
Personne ne s’est encore arrêté pour lui tendre la main
Comme si dans un langage incertain
Le dieu des Hommes sans nom
Leur avait interdit d’ouvrir sa prison
Son cœur en poche, il se nourrit d’amour
Car les poches vides, il ne peut qu’espérer
On ne le remarque pas, on préfère l’éviter
Aux larmes de ses yeux, on se rend sourd
Aux pleurs de ses lèvres, on ferme les yeux
Et on attend qu’agisse un dieu.
Priscilla
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