Elle disparaît, du recueil L'Ecriture au passé
Le 10 janvier 2008,
Elle disparaît
Jaunie par la vie
Elle est tombée
Sur le sol, elle est restée et là
Une douce brise l’a emporté
Navigant dans les au-delà
D’une mer oubliée
Pour le dernier voyage de sa vie
Elle n’a pu s’empêcher
De penser que là bas
D’autres, comme elle, tomberaient
Et que personne ne serait là
Pour l’empêcher
Travaille à cela, le temps, son ennemi
L’homme qu’elle nourrit
Et qui la remplacera ?
Personne n’y est appelé.
Blanchi par la vie
Il fond et à la mer est mélangé
Il se souvient qu’il n’avait pas
Peur du soleil de l’éternité
Invisible et oublié dans ce monde là
Invincible, il se croyait
Usé par le temps, son ennemi
L’homme qu’il nourrit
Qui le remplacera
Personne n’y est appelé.
Noyée par l’insouciance de leur vie
Inondée de leurs déchets
Elle disparaît et là
Plus d’existence n’est permis.
Priscilla
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